La valorisation d’un bien inscrit au patrimoine mondial de l’humanité est l’une des trois missions du gestionnaire de site UNESCO.
La médiation culturelle développée par Le Barde du Label est centrale dans cette mission peu ou pas menée à ce jour par l’instance gestionnaire du patrimoine mondial.
Elle passe par l’émancipation de ses interlocuteurs.
Le processus : une première approche sensible du bien, le temps de s’ouvrir à une information plus théorique et peut-être le temps aussi de faire sien ce bien mais aussi les valeurs qu’il porte.
Professionnelle de la culture, la présidente du Barde a élaboré cette méthodologie originale au fil du temps et des expériences.
Elle s’appuie sur :
- La « force de vie » de chacun, ce qui passe par une médiation sensible de savoirs abstraits, par l’enthousiasme, la conviction, la confiance, la liberté d’exprimer sans crainte son ressenti…
Exemple : Retour de la 1ère matinée sur le terrain avec les Petits Ambassadeurs. Arthur, 5 ans donne déjà sa définition du paysage : « un paysage c’est ce qui se voit et ce qui s’imagine » !
- Le processus d ‘« empowerment» (ou autonomisation au Québec) qui vise à permettre aux personnes, aux communautés, aux organisations d’activer cette force de vie.
Exemple : le principe du « tous participants » des Barcamps (Heritage Camp)
- Le « pluralisme » de la médiation qui n’hésite pas à investir des champs très pratiques paraissant éloignés de la thématique patrimoniale. Ce pluralisme permet à chaque participant de démystifier la dimension intellectuelle du thème. Il ouvre la porte à sa connaissance. C’est, par exemple, le cas de la cuisine.
Exemple : « le burger des petits ambassadeurs du label » – Un paysage évolutif vivant, un concept qui caractérise les paysages de la juridiction. Il a été progressivement dessiné ->de l’observation du Bœuf de Bazas (renvoyer vers les cafés du Barde) jusqu’à l’élaboration et la dégustation de la recette.